SUR PIERRE DE L'ESTOILE.                         VJ
3o mars 1594,* et que le premier supplément de rédi­tion de 1736 remontoit au 22 du même mois. Lenglct-Dufresnoy a conservé les deux versions, comme si elles eussent fait partie du même texte. La première termine son premier volume, la seconde commence le deuxième ; mais lorsqu'il a trouvé ailleurs deux versions dans les éditions de 1732 et de 1736, il les a fondues en une seule.
L'édition deLenglet-Dufresnoy étant supposée com­plète et faite avec le plus grand soin, quoiqu'elle ne fût que le complément de celle de Godefroy, a cepen­dant lutté avec avantage contre cette dernière, dans laquelle on regrettoit de trouver un vide de douze an­nées; et presque tous les bibliographes la recomman­dent plus particulièrement à Ia curiosité des lecteurs.
Les éditions du Journal de Henri iu avoient été plus ou moins amples, mais le fond de l'ouvrage y étoit toujours le même. Ici on avoit deux Journaux abso­lument distincts pour les cinq derniers mois de l'année 1589 » P01"" ^ années 1590, 1591,1592, 1593 ; pour les trois premiers mois de 1594 ; pour les six derniers mois de 1606; pour les années 1607, 1608, 1609, 1610, et pour les huit premiers mois de 1611. Il y avoit me en quelque sorte un troisième Journal du 22 au 3o mars 1564, du -er janvier au 18 mai 1607, ^ du 15 au 31 mai 1610. Nous avons voulu connoître les opinions émises à «e sujet dans les journaux littéraires qui paroissoient à l'époque les éditions de 1719, de 1732, de 1736 et de 1741 ont été publiées.
Selon le Journal des Savaris (0, les fragmens qui ont été imprimés en 1732 sont de la même main quc
(0 Février 1738.
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